ACCES est un projet partenarial entre les universités de Bordeaux, Bordeaux Montaigne, de Pau et des Pays de l’Adour, la région académique Nouvelle-Aquitaine et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nouvelle-Aquitaine. Il a pour objectif de susciter et soutenir l’ambition des lycéen.nes géographiquement éloigné.es des sites de l’enseignement supérieur et/ou peu accompagné.es à poursuivre des études supérieures.
L’objectif du projet ACCES est de réduire les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur en informant, encourageant et accompagnant les lycéen.nes géographiquement et socialement éloigné.es à poursuivre des études supérieures.
Le projet ACCES consiste à développer une série d’actions avec et au plus près des lycéen.nes issu.es de 46 lycées éloignés.
Fondées sur une logique d’expérimentation, les actions sont pensées avec les professionnel.les du secondaire, du supérieur, les familles et s’appuient fortement sur la recherche dans le domaine.
À l’aide de dispositifs aussi bien physiques que numériques, le projet ACCES vise à :
Pour atteindre ces objectifs, il s’appuie sur :
Ce projet n’était pas forcément prévu sur cette année, mais il est arrivé à un moment donné où il devait se faire. Me voilà fier et heureux de vous partager ce dispositif sur lequel j’ai travaillé cette fin d’année et sur lequel je vais retravailler l’année prochaine. L’idée d’intervenir avec une classe professionnelle du lycée Philadelphe de Gerde à Pessac. Au travers de différents travaux artistiques, nous nous sommes interrogé.es sur la place des femmes dans les métiers du bâtiment, l’accessibilité et les questions de genre dans le milieu professionnel, comme dans la société en général. Une démarche qui me tient à cœur, à laquelle je suis heureux de participer.
En quelques mots, et dans l’ordre chronologique, nous avons tenté de nous présenter à l’aide d’une feuille de couleur et d’un bout de scotch en seulement 30 secondes. Nous avons discuté. Sur une deuxième session, nous nous sommes retrouvé.es pendant deux heures pour créer en groupe. Chaque prise de parole amène à la réflexion, au débat et donne surtout envie d’aller plus loin dans l’aventure. Avec mon œil d’artiste qui devient bien aiguisé au fil des rencontres, je suis impressionné je trouve les résultats bluffant et très touchant. Il y a plein de poésies et de douceur, d’amour dans chacune des propositions faites par les lycéennes et lycéens.
Pour la troisième séance ensemble, nous nous sommes donné.es rendez-vous à la maison des arts de l’université de Bordeaux Montaigne à Pessac. Au fond, c’était une évidence de venir ici vu que c’est l’université de Bordeaux Montaigne qui pilote ce projet. Cette fois, nous allons travailler sur le lâcher prise, le regard des autres et extérioriser des émotions. Tout ça bien sûr en musique, et accompagné par une fabuleuse énergie de groupe. C’était magique. Pour la dernière session, nous ferons un atelier d’écriture riche et émouvant. Nous prenons le temps de regarder toutes les choses que nous avons pu créer en seulement quatre sessions. Nous serons fier.es et très heureux.ses de retrouver toute l’équipe à la rentrée pour continuer nos travaux de recherche, et si tout va bien, avant les vacances de Noël nous proposerons une exposition de tous nos travaux.
Merci infiniment Stéphanie Busquet et l’université de Bordeaux Montaigne pour la confiance accordée et pour avoir fait appel à moi sur ce projet. Je me sens bien et à ma place.
Merci fort aux deux professeurs qui ont suivi cette première partie d’aventure. Merci Thibault et David. C’était trop chouette de se retrouver sur cette aventure. Thibault bon vent à toi, j’espère que Stéphanie te retrouvera dans les Landes sur le même dispositif et moi à la plage entre deux vagues ou à l’ombre d’un pin. David quand je repense au lien que nous avons avec Jalila j’ai encore du mal à y croire. On se retrouve à la rentrée pour continuer de créer encore et encore et s’offrir des bulles importantes.
Enfin, et sans qui tout cela ne serait pas possible, je tiens à remercier de tout mon cœur, les lycéennes et lycéens de 1ère MELEC, c’était trop chouette de passer du temps à vos côtés. On se retrouve vite après un long été pour se remettre sérieusement au boulot.
PAUL PEINTURE – Artiste peintre
« C’était trop chouette de pouvoir sortir du lycée et aller créer ailleurs. Se retrouver à la fac et voir les jeunes évoluer dans un environnement différent ça prend tout son sens. Dès notre première rencontre j’ai senti que des choses incroyables allaient se passer et je crois que je ne me suis pas trompé. »