Cette année 2023 sera forcément marquée par ma participation au mythique festival de ma ville : les Vibrations Urbaines qui existe depuis plus de vingt et continue de perdurer même sous des formes différentes. J’ai été missionné pour prendre la direction artistique du Off des VU. Pour cette édition un peu particulière, j’ai proposé et demandé à Gus artiste bordelaise de m’épauler et m’accompagner sur l’aventure pour certaines actions. Nous sommes ensemble allé.es sur le marché pour faire peindre les gens et créer des œuvres collectives, sur le campus pendant la brocante de rentrée des étudiant.es et nous avons réalisé une fresque commune qui a évolué au fil du festival. J’ai été très content de travailler à ces côtés. Hanna (Gus) a cocréé le fanzine Moules Frites dont je suis totalement fan mais Gus c’est bien que ça.
Je reprends quelques lignes que j’ai écrite dans « travaux personnels » pour présenter nos cartes postales.
Les quelques années qui nous séparent, Hanna et moi me fascinent. Peut-être j’aimerais y revenir. Je reste persuadé que c’est ainsi qu’on garde le cap. Je découvre des techniques que je ne connaissais pas et nous voilà parti.es vers de nouvelles explorations.
Une première session de travail a été assez décevante mais je crois que nous en sommes ressorti.es plus fort.es. Il était important de tester les chemins de l’un.e et de l’autre, trouver un rythme de croisière, être simplement aligné.es. J’ai tendance à toujours tout vouloir faire main mais là nous avons bossé de manière numérique pour proposer des cartes postales que nous offrirons aux gens pour qu’elles et ils se rappellent les dates importantes. Nous sommes alors allé.es sur le terrain d’Hanna en travaillant sur tablette numérique directement (première fois de ma vie). Ce n’est pas sa seule pratique bien sûr. Elle est peintre. Une fois la partie « com » terminée c’était évident de prendre les pinceaux et de passer aux choses dites sérieuses. J’aurais quand même aimé continuer sur cette lancée.
J’aurais aimé que ça dure des heures, que ce ping-pong de techniques, de coloriages, de remplissages continue encore et encore. J’ai hâte de la suite et de recommencer, de nous louper sur le choix des couleurs, tomber par accident ou avec assurance sur la combinaison parfaite. Merci Hanna. Vite la suite.
Si vous lisez ce texte et que vous n’avez pas de cartes postales en votre procession vous pouvez m’envoyer un message, je vous en mettrai une de côté avec un immense plaisir, dans la limite du stock disponible. Vous pouvez aussi aller voir une partie de notre travail à Bellegrave où il reste des extraits de nos travaux.
Il y a une autre partie de ma participation au festival que j’ai mis en lumière sur cet article et que j’ai tant aimé faire : le mur du cinéma Jean Eustache en plein centre de Pessac. Ce n’était pas prévu à la base mais au fil des jours, après avoir envoyé tout un tas de questions aux agent.es de la ville, sur les réseaux sociaux et aux vus de l’immensité d’archives que nous accumulions au fil des jours, nous nous sommes dit qu’il fallait laisser une trace. C’est ainsi qu’est venu l’idée d’un mur de phrases. J’avais prévu une ou deux journées de réalisation mais c’était merveilleux de pouvoir se laisser porter par les discussions. Chemin faisant, je posais la question aux passantes et passants si elles ou ils avaient un souvenir de leur premier film puis lorsqu’elles ou ils repasser la phrase étaient inscrite sur le mur.
Cette réalisation reste visible encore aujourd’hui.
Merci vraiment fort Hanna pour avoir accepté et honoré mon invitation. Merci pour le travail que tu as fourni. Je suis tellement heureux de notre première collaboration. Je suis heureux des différents résultats mais surtout de tous les moments que nous avons passés ensemble. J’avais parfois même ce sentiment que l’on se connait depuis 20ans. A tes côtés c’est simple. On se rejoint dans tant de points. Vite que nous nous retrouvions pour des tasses de café au soleil, des jours entiers de réflexion, à passer et repasser des couches et des couches d’orange, douter, créer, espérer, refaire le monde, faire le nôtre et rire. Je te souhaite plein de belles choses pour la suite. On essaie de se voir vite.
Merci infiniment à toutes les personnes de la ville de Pessac avec qui nous avons travaillé, merci la com, tous les services que j’ai croisés. Merci Mr le maire, Mr Sztark.
Merci au Cinéma Jean Eustache d’avoir si bien accueilli mon travail.
Merci Baptiste pour toute la partie technique, PAMA et toutes les personnes de PAMA, c’était trop cool de se croiser sur tous ces temps.
Merci au public qui a répondu présent, à tous.tes les potes qui sont passé.es. Même si je l’ai fait sur l’autre article concernant
Merci infiniment Nadia et sa magnifique Tinbox, petite boîte rouge magique galerie mobile qui a rendu nos actions si belles.
Enfin un immense merci à Carole, la meilleure des humaines que je connaisse. Quand elle a pensé à moi pour orchestrer cette histoire, je n’ai pas douté une minute que ce serait une chouette aventure et je n’ai pas douté une minute que ce serait une réussite. Vraiment c’était trop bien. Je suis très heureux que tu aies terminé tes quinze années de carrière à la ville de Pessac avec ce projet.
PAUL PEINTURE – ARTISTE PEINTRE
« C’était une première pour moi de diriger une grosse partie comme celle-ci et j’ai beaucoup aimé ça. En y repensant je suis presque nostalgique de cette période et même s’il y a eu énormément de travail à faire et à gérer, c’était trop bien. C’est la première fois que je travaille en étroite collaboration avec Carole, mon épouse, dernier projet pour elle à la mairie de Pessac. C’était fabuleux, rien ne pouvait nous arrêter. Cette première en tant que Paul Peinture au festival Vibrations Urbaines restera gravé à jamais dans mon histoire professionnelle et personnelle. »