Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin, petite histoire des résistances de la langue française de Eliane Viennot.
L’autrice se penche sur l’histoire de la langue française pour mieux montrer le processus de misogynie et de masculinisation à l’œuvre dans celle-ci.
Une arme pour contrer les résistances à l’écriture inclusive et pouvoir démonter les faux arguments des académicien-ne-s.
La langue dit notre rapport au monde et lorsque celle-ci exclut une partie de sa population, il y a problème. Car en répétant cette règle immonde que “le masculin l’emporte sur le féminin” on prépare les individu-es à occuper des places différentes et hiérarchisées dans notre société.
Cette œuvre a changé ma façon de m’exprimer. Elle donne plein de pistes pour employer une façon de parler et d’écrire plus inclusive : points médians termes épicènes, féminisation des noms de métiers, double nomination, accord de proximité. Elle fait écho aussi à des débats très actuels.
Autre suggestion : Le guide pour une communication sans stéréotype de sexe.
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